Les jeux de société ont subi un véritable come-back face à l’enfance digitalisée. Pris entre écrans et réseaux sociaux, la Génération Alpha redécouvre la puissance de ces jeux traditionnels, et ce n’est pas pour nous déplaire. Leur apport dépasse le simple divertissement et touche au développement cognitif et social de l’enfant. Oui, les bonnes vieilles soirées autour d’un plateau de jeu, c’est loin d’être ringard.

Redécouverte des jeux traditionnels : Un retour aux sources face à la digitalisation de l’enfance

Loin des tablettes et des ordinateurs, ces jeux offrent une pause bienvenue. Ils permettent aux enfants de développer des compétences essentielles tout en réduisant le temps passé devant les écrans. Selon une étude de MarketWatch, le marché des jeux de société est en plein essor, avec une croissance prévue de 8 % par an jusqu’en 2026. Jouer ensemble, c’est aussi créer un espace de communication authentique où l’on n’a pas besoin de likes ou de vues. Un espace précieux donc, en ces temps numériques.

Analyse des bénéfices cognitifs et sociaux des jeux de société dans le développement de l’enfant

Les jeux de société ont montré des bénéfices à la pelle. Les enfants apprennent à :

• Résoudre des problèmes : Chaque partie est un puzzle à résoudre, idéal pour l’esprit critique.
• Communiquer et socialiser : Tisser des liens et apprendre à comprendre l’autre, voilà l’essence même de ces jeux.
• Développer la patience et la concentration : Finis les zappings incessants d’une application à une autre.

D’après l’American Journal of Play, ces activités peuvent même retarder l’apparition de troubles cognitifs chez les enfants. Nous le voyons bien, réduire les jeux de société à de simples passe-temps est un chouïa réducteur.

Comment intégrer les jeux de société à la pédagogie contemporaine : Cas pratiques et témoignages

Au-delà du foyer, pourquoi ne pas les intégrer dans nos écoles? Des enseignantes et enseignants témoignent de leurs succès : après-midi ludiques pour entraîner la pensée critique, ou clubs de jeux pour booster la coopération entre élèves. Imaginons des salles de classe où le Monopoly enseigne aux plus jeunes la gestion économique de façon bien plus vivante qu’un manuel planqué sous une pile de devoirs.

Nous croyons dur comme fer à leur potentiel éducatif. Et pour y arriver, la balle est dans notre camp. Proposons ces activités comme une alternative aux écrans. Autant accompagner l’éducation de nos chérubins avec ce que l’on a de meilleur et de ludique.

Pour toutes ces raisons, miser sur les jeux de société c’est offrir aux enfants une boîte à outils précieuse pour l’avenir. Une manière de leur ouvrir d’autres horizons, là où l’on pensait que tout passait par le numérique.